Au fil des années, j'ai changé mes goûts et mes aversions, comme la plupart des gens. Passant de boire un litre de lait par jour à n'en boire absolument aucun. Du mépris des champignons – leur présence dans un plat le rend immangeable – à l’impossibilité d’en avoir assez. J'ai préparé quelques repas de plus que je ne voudrais l'admettre pour un énorme bol de champignons cuits. Qu'il s'agisse de demander des saucisses cocktail en pot pour mon dîner d'anniversaire ou d'éviter même de les regarder à l'épicerie pour éviter de m'étouffer.

Nos goûts évoluent avec le temps

Beaucoup de gens pensent que nos goûts évoluent pour devenir de plus en plus sophistiqués. Après tout, si vous pouvez apprécier un bon whisky servi pur et un bon fromage puant, votre palais doit être plus fin. Droite?

Malgré tous les changements de goût, il y en a un qui est toujours resté le même. Olives. Je les déteste. Je les déteste.

Un haineux convaincu des olives

Maintenant, avant de juger, faites-moi confiance. J'ai essayé très fort de les aimer, en mangeant tous les types d'olives préparées de plusieurs manières différentes, mais non. La haine était toujours là ! Et pour quelqu’un qui adore les aliments fermentés, marinés et salaisonnés, c’était vraiment étrange de ne pas aimer les olives. C'est la seule et unique chose que je ne supporte pas de manger.

Un terrible incident a encore aggravé la situation ! Un de mes cuisiniers m'a préparé le dîner. Il m'a préparé des pâtes aux tomates séchées, aux épinards et aux cœurs d'artichauts. Sans danger pour un haineux des olives comme moi, n'est-ce pas ? Faux! Cachée à l’intérieur des pétales d’un des cœurs d’artichaut se trouvait une olive !

Quelle mauvaise surprise ! Quand j'ai mordu dans l'olive, j'ai dû faire preuve de toute ma maîtrise de soi pour ne pas la recracher dans mon assiette (j'étais assis à côté de deux de mes habitués au bar). Je me suis excusé la bouche pleine, tout en courant vers l'arrière de la maison pour le recracher. Il affirme encore aujourd’hui que ce n’était pas intentionnel. Alors qu'il dénoyautait des olives en préparant mon dîner en fin de soirée, une a dû glisser dans la poêle… Histoire probable.

Aime-le ou déteste-le

Il n'y a pas de juste milieu. Soit les gens sont entièrement d’accord avec moi dans mon mépris pour les olives, soit ils ne sont pas d’accord et proclament leur amour éternel pour elles. Il semble que ce soit une de ces choses, comme la réglisse noire ou la tequila, que l'on aime ou que l'on déteste.

Désespéré de franchir la frontière entre la haine et l'amour pour les olives, j'ai bricolé les olives en essayant d'en faire quelque chose que j'apprécie. Et finalement, j'ai compris : fumez !

Qui penserait à fumer des olives ?

Choisissez trois types d'olives différents, séchez-les et placez-les dans un plat en aluminium perforé. Fumez ensuite à 200°F pendant une heure et demie.

Vous pouvez expérimenter avec quelques bisquettes différentes ; l'aulne, le caryer et le chêne, mais pour moi, le caryer fonctionnait mieux. Le résultat final était tellement délicieux ! Je les ai adorés et je les ai mangés par poignées. Fumer les olives a atténué le goût trop piquant et a apporté une belle touche de saveur de fumée savoureuse. Ils étaient parfaits !

Ils font une collation parfaite pour un cocktail !

Même si j'avais promis d'en garder pour une amie… j'ai fini par les manger tous et j'ai dû fumer davantage pour elle… et un peu plus pour moi.
Comme c'est fier de moi ! Je ne suis pas difficile en matière de nourriture, je mange de tout, même des olives (à condition qu'elles soient fumées) ! Chaque fois qu'il y aura de l'espace libre dans mon fumoir, il y aura sûrement un plateau d'olives à grignoter pendant que je travaille. Ces petits morceaux feraient également une excellente collation pour un cocktail !